C’est quoi un diagnostic de la ressource en eau ?

Evaluation de l’état de la ressource en eau par rapport à des normes existantes, ou par rapport à des tendances.
Par exemple, y a t-il plus ou moins de saumons actuellement qu’il y a 15 ans ?

Mobilisation des acteurs du territoire pour collecter les connaissances sur les ressources (eaux souterraines, littorales, superficielles), ainsi que des facteurs d’influence : démographie, agriculture, industrie, assainissement…

Quantité d’eau

La période où l’on consomme le plus d’eau sur la Sée et les Côtiers Granvillais correspond à la période dite d’étiage (c’est-à-dire des niveaux bas dans les ressources). Cela peut entraîner des tensions sur l’utilisation de l’eau potable.

De plus, les étiages sévères peuvent avoir des conséquences nombreuses : mortalité de la faune aquatique, difficulté d’abreuvement du bétail pour certaines exploitations…

Toutes ces questions liées aux usages sont évaluées pour mieux anticiper les potentielles tensions dans les années à venir (hausse de la consommation en période estivale : agriculture, tourisme…).

Milieux naturels en lien avec l’eau

De nombreux milieux naturels de notre territoire ont un lien étroit avec l’eau : bocage, zones humides, mares, cours d’eau…
Ils accueillent également un grand nombre d’espèces de la faune et de la flore locale.

Les milieux naturels sont nombreux sur notre territoire, reconnu pour sa biodiversité (la Sée, première rivière à Saumon normande !).

Avec 11 % de zones humides et une densité bocagère de 86 ml/ha, on peut se satisfaire de milieux naturels encore préservés par rapport à d’autres territoires.

Attention, ce sont des milieux fragiles, indispensables à la préservation de la quantité et la qualité de l’eau qui peuvent subir de nombreux impacts humains ! Par exemple, moins de zones humides ou de haies bocagères risque d’entrainer la dégradation de la qualité de l’eau et des milieux naturels.

La continuité écologique, en particulier la capacité pour les espèces aquatiques (poissons notamment) à se déplacer de l’amont vers l’aval et vice versa pour assurer leur cycle de vie est également étudiée.

QUALITÉ DE L’EAU

L’ensemble des données sur les eaux superficielles, souterraines et littorales sont compilées et analysées pour identifier les leviers d’actions.

Sur la Sée et les Côtiers Granvillais, la qualité de l’eau est globalement satisfaisante, mais nécessite une vigilance constante (eaux de baignade, conchyliculture, eau potable, cours d’eau, nappes…).

Le ruissellement est un sujet de préoccupation majeure de notre territoire, avec l’érosion des sols et des dépôts importants de particules fines dans nos rivières (visibles lorsque l’eau est trouble).

De nombreux autres paramètres sont à l’étude : nitrates (stables avec une légère hausse sur certains secteurs ces dernières années), bactériologie (notamment sur les zones côtières, impactant la conchyliculture et la baignade), micro-polluants (produits phytosanitaires par exemple), hydrocarbures (liés aux véhicules)…

Risques

Submersion marine, érosion du trait de côte, ruissellement, crues orageuses ou hivernales peuvent constituer des risques pour les usagers du bassin versant.

Ces risques sont de plus en plus documentés et étudiés pour limiter leur impact futur.

La frange littorale est particulièrement confrontée à ces nouveaux risques, ou à une augmentation significative du niveau de risque, notamment lié à la submersion marine et au recul du trait de côte.

L’accroissement des épisodes pluvieux intenses (fortes pluies) entraîne également un risque de ruissellement et d’inondation plus important sur le territoire, en particulier sur les secteurs sous l’influence des marées.

Les 6 enjeux :

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